Puisque vous souhaitez en voir plus sur mes quadrupèdes ... tant pis pour vous, vous allez en avoir
Gypsy, dite la grosse. Jument de races comptoise-selle français-trotteur-espagnol. Elle est née il y a plus de 8 ans dans les montagnes de la vallée de la Vésubie et y a passé ses 3 premières années. Saisie à son proprio par la justice, elle est arrivée dans une association quelques mois avant son terme. Là elle y a perdu son poulain et a failli y laisser la peau. J'ai craqué devant son air de sauvageonne et sa touffe en vrac. Alors j'ai commencé à l'approcher. Elle ne connaissait pas l'homme, ni le licol ni tout le reste. Beaucoup de patience et un an plus tard, la grosse se laisse licoler, panser et se balade en main.
Chose très rare dans cette association, je réussi à acheter Gypsy et après une petite prise de bec, je la déménage à 10 min de chez moi (au lieu de 3/4 d'heure avant). Il m'a fallu 1h30 de patience pour la monter dans le van (je vois d'ici les sourires goguenards des pro) mais il faut savoir qu'avant Gypsy je n'avais jamais fait les pieds à un cheval, à peine si je m'était "dégrossie" dans le pansage de la robe. Je sais, à jeune cavalier vieux cheval. Ben là c'est loupé.
15 jours après son arrivée grosse dispute avec l'association et interdiction leur est faite d'approcher ma grosse.
Donc nous voici à Gorbio, une écurie de proprio, avec des gens sympa et prets à me conseiller. Elle arrive en février. Juste un peu de balades en main car le sol est glissant et parfois un peu de carrière en liberté pour la faire bouger. Mais pas de longe, je sais pas faire.
Avril arrivant, les collègues m'apprennent à longer et la grosse se met à bosser un peu en licol puis avec un surfaix. elle accepte plutôt bien la chose donc prochaine étape : la selle.
Après dessensibilisation au tapis et à la selle, on va longer avec la selle puisqu'elle accepte de bouger en main sans problème.
Et là, grosse frayeur, la selle tourne et se retrouve sous le bidon de la miss !!! j'essaye de raccourcir la longe et me fait griller les mains. J'ai laché et Gypsy a filé jusqu'à son paddock en soufflant comme une forge.
Desselage, calmage et retour au rond de longe avec 2 ressanglages avant de la longer. la selle n'a plus bougé mais maintenant on sait que même après un premier ressanglage, il faut vérifier si un deuxième n'est pas nécessaire car c'est une championne du gonflage de bide express.
Juin est là, la grosse à perdu son surpoids et commence à se muscler, alors étape de la mise en selle. Sauf que la selle n'est pas du tout adaptée à mon tonneau et elle retourne, avec moi dessus .... pas facile d'atterrir avec grâce, donc je me suis vautrée.
Donc vente de la selle et là une copine m'en prète une, anglaise. Me sens pas avec ce machin, et puis en plus pas du tout adapté à mon popotain.
Au final c'est ma fille qui est en train de faire son éducation avec une prof. Elles s'apprennent l'une l'autre et rien qu'à les regarder ça me fait plaisir.
Je ne la monte toujours pas, car pas de selle adaptée à son dos et à mon cul, mais je la travaille régulièrement en main. Et je la papouille n'en déplaise à certain
Voilà pour l'histoire de Gypspy Whinney de la Maïris de son vrai nom (de la Maïris pour l'endroit ou elle est née)
et maintenant les photos, si j'y arrive